La revue Argument poursuit le débat portant sur les enjeux éthiques et sociaux de la neuroéducation en publiant deux textes dans son numéro printemps-été 2012.
Huc, P., & Vincent-Smith, B. (2012). Neuroéducation : contre une critique infondée. Argument, 14(2), 153-159.
Extrait (pp. 155-156) : «Les réflexions infondées et approximatives de M. Monnin traduisent son ignorance de la neurophysiologie moderne. Il ne sait pas que celle-ci nous éclaire avec précision sur le fonctionnement cérébral lors de l'apprentissage. Puisque nous pouvons visualiser le travail du cerveau quand il apprend, pourquoi ne pourrions-nous pas élaborer les pédagogies les mieux adaptées à son activité?»
Monnin, C. (2012). Le rationalisme SANS la raison. Contre réplique. Argument, 14(2), 160-167.
Extrait (p. 163) : «[...] je conteste l'usage précipité par la neuroéducation des premières observations afin de dégager des pratiques efficaces du cerveau. Je lui reproche de se préoccuper beaucoup moins d'explorer que d'exploiter et de sauter aux conclusions en enjambant une donnée anthropologique décisive : le langage, ce vrai «corps de l'esprit», disait Paul Valéry, qui complique et magnifie tout. »
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